Ils portent le festival
Patrick Fabre
« Content de la semaine »
Le délégué artistique du festival avait ouvert la rubrique avec ses espoirs pour l’édition 2014 du Festival de Saint-Jean-de-Luz. C’était à lui de refermer la parenthèse sur un premier bilan à chaud. « Je suis content de cette semaine, dit-il sans ambages. Pour plusieurs raisons ». Qu’il décline.
Pour lui il y a d’abord la constance du public. « Malgré le fait qu’on ait eu moins de séances pour cause de travaux on va réussi à faire au moins 3 500 spectateurs, dit-il. L’an dernier, avec onze projections de plus on était arrivé à 5 000 personnes ».
Ensuite il y a « l’évidente réussite des programmes autour de la projection des films, explique Patrick. Il y a eu des moments exceptionnels avec la rapeuse-actrice Camélia Pand’Or, avec la master class de scénario formidablement animée par Stéphanie Murat, Vincent Cappelo et Laurent Benegui ou encore la master class sur la presse cinématographique conduite par Jean-Pierre Lavoignat. Et dans ce dernier cas il n’était pas si simple d’intéresser du monde. Sur ces opérations comme sur l’ensemble des projections nous avons eu de très bons retours ».
Patrick Fabre s’intéresse ensuite au cœur du festival. « Notre réussite tient aussi à la qualité des intervenants qu’ils soient membres du jury ou représentants des équipes de film, dit Patrick. Nous avons vu à la fois de beaux films et de bonnes personnes. On le sent bien à travers le vote du public qui s’est montré enthousiaste. Cinq films ont dépassé les 80% de satisfaction. Il faut ajouter qu’il y avait plus de 200 personnes à la projection des courts métrages ce qui est assez exceptionnel ».
Il a tenu aussi à saluer la bonne tenue de la manifestation. «La réussite a tenu aussi à la grande qualité de l’organisation si je m’en tiens aux commentaires sur le sujet. Le jury était ravi de l’accueil et ses membres ont pris beaucoup de plaisir à avoir parlé de cinéma pendant une semaine ».
Et demain ? « Nous sommes sur la bonne voie, affirme Patrick. On doit approfondir le travail fait avec les scolaires. On doit faire plus de master class. J’envisage aussi de mettre en place une ou deux projections avec des réalisateurs confirmés qui viendraient parler de leur premier film. On va essayer aussi de profiter au maximum des matinées retrouvées en reprenant notamment le système de la double projection. Enfin l’an prochain sera marqué aussi par le challenge du court métrage à réaliser avec les lycéens ».
Festival par principe promotionnel, celui de Saint-Jean va bien entendu garder une place de choix pour la compétition des courts métrages. « On restera au minimum à huit films en compétition mais pourquoi pas revenir à dix ou à douze. De toute façon c’est très important de les garder… »
On a hâte d’être en 2015….