Une semaine d'immersion
Comme chaque année, un jury de jeunes lycéens luziens venant des établissements de Maurice Ravel, Ramirro Arrue et St Thomas d’Aquin, est appelé à visionner, délibérer et élire un film ainsi qu’un court métrage en compétition.
Deux projets soutenus par la suite par le fond de dotation Porosus, créé par des membres de la famille Lacoste. Véronique Smondack, présente avec les lycéens, nous rappelle l’importance de soutenir financièrement ces jeunes réalisateurs, grâce à une aide l’écriture. « Au-delà du fait qu’il s’agisse du premier projet soutenu par le fond d'aide Porosus, ce dispositif d'aide est très important pour nous car il a lieu dans une ville qui historiquement et sentimentalement, nous tient particulièrement à cœur ».
Comme le souligne le directeur artistique du festival Patrick Fabrice, ces jeunes « doivent profiter de cet évènement pour découvrir un autre cinéma, sous une autre facette. Il s’agit d’un partenariat important car il permet aux réalisateurs de trouver un relais, d’avoir du temps pour écrire et de concrétiser réellement leur projet ». Une mission importante impliquant de grandes responsabilités : « il faudra avoir une réflexion, être attentif, sans oublier la notion de partage, de débat et d’ouverture d’esprit », souligne Patrick Fabre.
En somme, il s’agira d’une véritable semaine d’immersion pour ces cinq jeunes cinéphiles encadrés par Maëlle Kerbiguet, du service jeunesse de la Ville. Rencontre...
Pour Raphaël Virapin, élève en 1ère professionnelle système électronique et numérique, spécialité audiovisuelle, cette semaine représente une véritable aubaine lui qui a « sauté sur l’occasion pour passer une semaine entouré de professionnels du secteur », avec un objectif en tête, pouvoir vivre de la musique, lui qui pratique la batterie depuis 12 ans. Amaia d’Ithurbide, qui souhaite s’orienter plus tard vers les métiers du son et de l’image nous confirme elle, son « envie de rencontrer des professionnels du secteur ».
Tous considèrent le festival et leur présence en tant que membre du Jury Jeune comme une véritable opportunité pour leur futur, « la possibilité d’avoir des portes ouvertes dans le milieu » comme le confirme Chloé Maisonnave, elle qui souhaite devenir réalisatrice ou scénariste.
Pour Roméo Fernandez Hiribarren et Robin Morel, tous deux au lycée Maurice Ravel, le festival est aussi « la possibilité de découvrir de nouveaux talents, de nouveaux réalisateurs et des films que l’on aurait pas forcément l’habitude de voir au cinéma ».
Conscients de leurs responsabilités et de l’importance de leurs délibérations, ils vous donnent rendez-vous samedi pour la cérémonie de clôture.
