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Ils portent le festival

Peyuco Duhart

Une vraie volonté


Si ce premier festival international a pu prendre la relève de l’ancien cela tenait essentiellement à la volonté du maire, Peyuco Duhart. Et elle a été clairement exprimée. « A partir du moment où l’association du festival des jeunes réalisateurs se retirait il fallait dire oui ou non à une éventuelle continuation et ça a été oui, dit Peyuco. Pour trois raisons essentielles : il commençait à y avoir un vrai public, la manifestation était de plus en plus reconnue par le métier et nous avions les équipes qui savaient faire. Mon choix a été simple. Et je suis très content parce que les commerçants croient en ce festival. C’est une offre culturelle importante que la ville continue d’assurer ».


Le maire relève également que la manifestation a gardé ses partenaires en même temps que son public. Il souligne également que la qualité d’ensemble reste d’un très bon niveau. « Bien sûr on peut toujours s’améliorer et on continuera à s’améliorer, dit-il. Pour moi il y aura un deuxième festival, je ne me pose même pas la question ».


Les retombées sont difficiles à mesurer ? « Sur le plan local, ça marche bien, précise Peyuco. Pour avoir plus d’impact sur l’extérieur ce n’est pas simple car on manque de place. Mais il y a des chemins à explorer. De toute façon on ne sera jamais Cannes et ce n’est d’ailleurs pas notre ambition ».


Que la concurrence s’intensifie avec notamment l’arrivée de Bordeaux dans le même créneau de date et quasiment sur le même thème ne l’inquiète pas outre mesure. « On a su résister dans le temps et on continuera ». Et les problèmes budgétaires des communes ? « On sait faire des miracles à un moindre coût, dit le maire. Le budget de 160 000 euros est très raisonnable et très en dessous de ce qui se passe ailleurs. Et sur cette somme la ville n’intervient que pour 35 000 euros. On a une aide du conseil général (autour de 10 000€) mais tout le reste, plus de 70% vient des partenaires ».


« Il est certain quand même que la nécessaire rigueur budgétaire nous empêche de donner un peu plus d’ampleur à la manifestation pour qu’elle rayonne un peu plus en ville et aux alentours, ajoute le maire. Mais considérons que c’est un nouveau départ et que l’on n’a pas dit notre dernier mot ».

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